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histoire du cateau

de cinq cents hommes en deux assauts[1], il l’emporta grâce à la division qui régnait entre les habitants qui voulaient se rendre et la garnison. De Vorde, qui commandait la place, obtint une capitulation autorisant la garnison à sortir en armes mais exigeant la remis des enseignes[2] et la promesse de ne pas servir pendant six mois[3]. Quant à la population, elle pouvait se retirer où bon lui semblait sinon accepter la domination du duc. Ceux qui avaient fui la ville ne pouvaient y rentrer (31 août)[4].

  1. Correspondance du cardinal de Granvelle, t. viii, p. 398.
  2. La lettre de Morillon dit qu’ils pouvaient sortir avec enseignes déployées.
  3. Que le dit sieur Devordes, les gentils hommes et capitaines étant avec luy sortiroient avec chacun un cheval et leurs armes, permettant au dit sieur Devordes d’amener ses enfants malades et sa famille et tous ceulx qui sont blessés, dedans huit chariots.

    Les soldats sortiront avec leurs armes et épées, le tambourin non sonnant, la mesche éteinte et seront les enseignes rendues et mises entre les mains de la dite Altesse par ceux qui les portent.

    Fera sa dite Altesse conduire le sieur Devordes, les dits chariots, gentils hommes, capitaines et soldats au lieu de sureté en l’état qu’il est dit cy-dessus.

    Promettront et jureront entre les mains de la dite Altesse le dit sieur Devordes, gentils hommes, capitaines et soldats de ne porter les armes contre Son Altesse durant le temps et espace de six mois.

  4. Et quant aux habitants de la dite ville, il est permis à ceulx qui en voudront sortir de le faire librement et sans qu’il leur soit fait aucun déplaisir, pour se retirer ou bon leur semblera dont à cette fin leur sera baillé passe-port et sauf conduit de la dite Altesse.

    Les autres qui voudront demeurer en leurs maisons pour y