trats en accordant à chacun une coupe d’argent de la valeur de 50 florins. Certains protestants ayant profité de cette attaque pour s’unir au prince d’Orange, l’un d’eux fut pris et exécuté[1].
Dès lors, il faut sans cesse se tenir en garde contre une nouvelle attaque, d’autant que les protestants demeurés au Cateau restent en relation avec la reine de Navarre[2]. En octobre, les bannis des Pays-Bas projettent de s’emparer de la ville. L’archevêque y tient une garnison de quatre-vingts hommes et cinq cents soldats sont prêts à la secourir[3]. Le 14 juillet 1572, trois mille cavaliers huguenots attaquent le Cateau sans pouvoir s’en emparer. Un corps de troupes envoyé par Louis de Berlaymont les force à se replier et leur fait un certain nombre de prisonniers[4]. En 1575, nouvelle crainte d’un siège[5].
La ville fut moins heureuse en 1581[6]. Le duc d’Alençon, envoyé au secours des protestants des Pays-Bas, après avoir fait lever le siège de Cambrai par les troupes espagnoles, se tourna contre le Cateau où résidait l’archevêque. Après avoir battu la ville pendant treize jours et y avoir perdu plus
- ↑ Notes de dom Potier.
- ↑ Notes de dom Potier. Il faut bannir pour ce fait deux huguenots, le 28 septembre 1577.
- ↑ Correspondance du cardinal de Granvelle, t. iii, p. 574.
- ↑ Ibid., t. iv, p. 329.
- ↑ Ibid., t. v, p. 565.
- ↑ Finot (Inventaire sommaire) dit en septembre ; la capitulation fut signée le 31 août.