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semaines[1]. Les prélats se montrèrent d’ailleurs les protecteurs zélés de cet établissement. En 1296, Guillaume de Hainaut lui céda par testament douze lits[2]. Situé tout d’abord près de la porte Saint-Martin[3], cet asile se trouve en 1311 à Montay, où il est dirigé par des sœurs à qui Pierre de Mirepoix donna des règles assez sévères. Sauf le dimanche et les jours de fête, elles étaient tenues au jeûne et à l’abstinence ; un proviseur et une supérieure étaient à leur tête[4].

De même l’hôpital du Saint-Esprit existait au xive siècle, mais nous n’avons pas de détails sur sa fondation. En 1319, Pierre de Mirepoix soumit à la règle de Saint-Augustin les sœurs qui en avaient la garde[5].

Mentionnons encore un béguinage, une maison des cartriers ou incurables que le Terrier de 1275 nous indique comme étant situés près du pont des Foulons et près de la rue de la Boulangerie. Entre la rue Saint-Sauveur et celle de l’Hôtellerie existait une hôtellerie que divers droits nous permettent de regarder comme étant aussi un établissement de bienfaisance[6].

  1. « Li vesques doit à chiaus de Saint-Ladre, del molin, cascunes iii semaines, demi-maincaut de blé. » — A. D. F. d. C. Cartulaire 3, fo 273.
  2. St-Genois. Monuments anciens.
  3. A. D. F. d. C. — Cartulaire 3, fo 249v.
  4. Dom Potier.
  5. Pièce justificative.
  6. A. D. F. d. C. — Cartulaire 3, fos 263v, 241v, 273.