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le cateau au moyen âge

fiéfés recevaient chacun deux paires de l’évêque. Le loueur et le sergent choisissaient à l’étalage ce qui leur plaisait le plus, mais dans l’ordre indiqué[1].

Les maisons qui étaient vendues payaient quatre sous cambrésiens pour l’entrée et l’issue, l’évêque en avait six sous et le maïeur touchait le reste[2]. Pour les maisons situées en dehors des murs, on payait la moitié de l’estimation lorsqu’il y avait vente ou que le chef de famille mourait[3].

Au xive siècle, Guillaume, comte de Hainaut, établit les Lombards au Cateau[4], dans la rue de la Boulangerie[5].

Grâce à la libéralité des évêques, les maisons de bienfaisance étaient nombreuses au Cateau.

Comme hôpitaux, la ville possédait une ladrerie établie déjà au xiiie siècle et à laquelle l’évêque devait un demi-maincaut de blé toutes les trois

  1. « Li cordœnier et li sueur doivent au vesque uns sollers, botes ou noiaus ? ii feies l’an. — C’est à savoir à le Toussains et à le Pasques en tel manière ke cil cui li estal sunt, pueent oster des milleurs ii paires. — Et li serjans l’évesque prent après. — Et de ces sollers prendent vi fievet le vesque cascuns ii paire. »
  2. « Toutes les maisons dou Castel doivent au vendage iiii cambrésiens de issues, et iiii cambrésiens de entrées. Et de chou à li vesques vi cambrésiens. Et li maïeur ii cambrésiens. » — A. D. F. d. C. Cartulaire 3.
  3. Ibid. — C’était, comme on le voit, une application très mitigée du droit de main-morte.
  4. A. D. B. 705. Il en établit d’ailleurs dans beaucoup des villes de la région, notamment à Cambrai.
  5. Finot. Inventaire sommaire, p. xxxi.