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second cas, on ne payait que la moitié[1]. Ce droit rapportait 20 l. p.

La charette de poutres ou de planches payait 2 sous, sauf pour les planches tirées des propriétés de l’évêque. Il faut remarquer que les protégés du sire de Bousies, ainsi que les habitants de diverses villes, n’avaient rien à acquitter[2].

La charretée de charbon de terre payait quatre sous cambrésiens. Pour le charbon de bois, il payait deux sous. Le char était taxé à quatre ou huit sous, suivant qu’il était à un ou deux chevaux[3].

Les cordonniers payaient à la Toussaint ou à Pâques deux paires des souliers ou bottes qu’ils fabriquaient à celui qui leur louait l’étal. Le sergent de l’évêque prenait également une paire. Les six

  1. Ibid., p. 267. « Li caretée de vin doit au vesque i sestier de vin et li carée ii sestiers, se on le deskerke en liu u li vesques prent ses rentes — et se on le deskerke, li veskes i a moitié partout ailleurs — se li vins paie forage au vesque et on le remet en i autre liu u li vesques n’a ke le moitié, cuites en est au vesques por une fie payer. — Et si le remaine d’un liu u li vesques n’a ke le moitié et on le remet là u li vesques a ses rentes, li vesques a tout le forage. — Et che asensist-on xx l. p. »
  2. « Toutes les caretes dou Castel et d’ailleurs ki carrient mairien esquarret au Castel doivent au Vesque cascune, de le caretée, ii cambrésiens, fors li home l’évesque de fief. — A le karetée de tille ki est dou bos l’évesque a li vesque xii cambrésiens, etc. »
  3. « Li caretée de carbon de tere doit iiii cambrésiens. — Li caretée de carbon de brese, ki est de laigne, doit ii cambrésiens. Se li chars a limons iiii cambrésiens et s’il a thimons, il en doit viii cambrésiens. »