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3o Ceux qui se mariaient avant la Saint-Rémy devaient le droit à cette date et ceux qui se mariaient après ce jour le devaient à la Saint-Rémy de l’année suivante ;

4o Parmi les bourgeois, ceux qui payaient un droit dit de courtillage (rachat des corvées de fenaison) qui s’élevait à 12 sols cambrésiens dus à la Saint-Rémy et 12 autres à Pâques, étaient exempts du droit de bourgeoisie.

Le revenu de tous ces droits était acensé 24 livres parisis par an[1].

En dehors des bourgeois se trouvaient les six hommes du fief de l’évêque. Ces personnages étaient exempts des droits de bourgeoisie, de corvée et de fouée. Ils touchaient différentes taxes que nous citerons plus loin et auxquelles il faut ajouter quarante lots de cervoise au début du Carême, un quartier de jambon le Jeudi saint et deux « capons » à la Noël[2].

Nous avons vu le peu d’influence que Saint-André

  1. Terrier des Évêques de Cambrai, folio 269. Archives du Nord. Fonds de la cathédrale de Cambrai, No 3.
  2. « Ce sont li vi fiévet le vesque au Castel : Gilles li Doïens, Me dame Alixandre, Li oirs Loquart, Li Fiévés, Cantiaus, Colars de Bergues. Et doit on savoir ke me sires li vesques doit à cascun ii paire de sollers l’an, à païer une paire à le Saint Remi et l’autre paire à le Pasques, et al entrée de Quaresme xl los de cervoise à cascun, mais Cantiaus en a iiiixx los et se doit li vesques à cascun le jor dou blanc dioes i quartier de bacon. Et dist on ke on racate cascun quartier de bacon de v sols de blans. Er si doit li vesques à cascun de ces vi fiévés ii capons au Noël. » A. D. F. d. C. Cartulaire 3, fo 273v et 274.