également avoir quelque autorité à Basuel, car le cartulaire des archives porte, sous la mention du Cateau, que chaque feu à Basuel doit six sous pour bourgeoisie[1].
Les anciens et connétables existaient au Cateau. Il est probable que leurs fonctions se rapprochaient de celles remplies par les sept vingt hommes d’abord, les égards, ensuite à Cambrai[2], les connétables à Douai[3], qui avaient à surveiller l’administration des échevins.
C’est probablement avec ces officiers qu’il faut identifier les deux rewarts que nous voyons mentionner en 1255[4].
Ici comme partout, le droit de bourgeoisie était soumis à certaines redevances.
1o Tout bourgeois demeurant au Cateau devait douze sols cambrésiens à la Saint-Rémy chaque année, à moins d’être en possession d’un fief tenu de l’évêque, ou bien d’être ainsi que sa femme, né de père et mère eux-même déjà bourgeois de la ville ;
2o Tout homme qui venait habiter au Cateau, de la Saint-Jean à la Saint-Rémy, devait le droit de bourgeoisie pour toute l’année ;
- ↑ Ibid., fo 272.
- ↑ Dubrulle. Cambrai à la fin du Moyen âge, p. 75. Peut-être même y aurait-il eu lieu de voir un souvenir des groupements germaniques.
- ↑ Tailliar. Recueil d’actes des xiie et xiiie siècles en langue romaine et wallonne du nord de la France. (Douai 1859, in-8o).
- ↑ « A cest recort faire furent de par monsigneur le vesque mesires Jehans de Mons et maistre Werris Toriaus, ki adont erent rewart dou Castel. » — Recort cité plus haut.