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le cateau au moyen âge

qui autem aliter fecerit æternam accipiet maledictionem[1]. Ce fut la tour Ste-Marie, dont la garde était confiée à un prévôt[2]. Fortifiée de nouveau par Gérard[3] et Nicolas[4], la place fut assez forte pour résister aux attaques de Gilles de Chin, l’un des plus célèbres chefs de cette époque[5].

Grâce à ces soins, la population du Cateau s’augmenta assez rapidement, puisque en 1133, un siècle et demi après sa fondation, elle comprenait déjà trois églises parmi lesquelles on cite celles de Notre-Dame et de St-Martin[6]. Rien ne peut mieux rendre compte de la situation de la cité que les paroles du chroniqueur de St-André : « Omne quoque rerum opulentia, nostra florerit ecclesia, ipsa quoque villa domibus amplis, opibusque largis dilatata, in pace habitaretur et lætitia »[7].

  1. M. G. vii. Chronicon S. Andreæ, p. 528.
  2. M. G. vii. Chronicon S. Andreæ, p. 550.
  3. De Smet. Gesta pontificum episcoporum cameracensium (Paris, 1880, in-8o), p. 192, « firmat et se episcopus castello novo firmius circumcluso lapidibus. »
  4. M. G. xiv. Gesta Nicolai, p. 230. vii Gesta abbreviata, p. 507.
  5. Voir plus loin.
  6. Le docteur Cloez (Étude historique sur le Cateau-Cambrésis avant et pendant la Révolution. Le Cateau, 1895, in-8o, p. 46), s’appuyant sur la Geste de Liétard, dit cinq églises. Il y a erreur. Le moine de St-André ne cite que les deux églises susnommées, le monastère et la maison épiscopale. Habitant le Cateau, présent aux événements, il devait être beaucoup mieux renseigné.
  7. M. G. vii. Chronicon de S. Andreæ, p. 550.