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CHAPITRE X


CHAPITRE X


Où Sir Willoughby tente de se mettre en titre.

Vernon était utile à son cousin, il était le secrétaire rêvé pour un homme qui régissait ses propriétés avec sûreté et vigilance, mais qui une ou deux fois eût à subir des jugements contraires en Justice de Paix, à l’occasion de quoi, une demi-colonne d’anglais hautain soutenu par une citation classique appropriée, pénétra Willoughby de la valeur en controverse d’un tel secrétaire. Il n’avait aucune peur de ce dragon à l’haleine enflammée — la Presse — tant que Vernon était sa main droite, et il le jugeait d’autant plus indispensable qu’il avait l’intention de faire partie du Parlement. De plus il était ravi que les ouvrages signés par son cousin portassent la mention du château de Patterne où ils avaient été écrits. Ceci faisait briller sa maison dans un ordre nouveau, démontrant le bien de l’étude en lui donnant un parfum d’aristocratie de lettres, qui peut-être ne valait pas la peine,