passe son examen, aura aussitôt une position, — s’en va en Amérique comme prêtre —
— Et héritera encore d’un
très joli denier ; — car c’est bien de Lind que vous voulez parler ?
. — C’est vous qui devez le savoir —
— Oui, comme
sœur de la fiancée je puis bien —
. — Dieu ! Ce n’est pas vous — — !
. — À qui est accordé cet excès de bonheur ?
Non, malheureusement !
— Ce n’est
pas vous ! Oh, Dieu soit loué ! Qu’il est donc bon et charitable, notre Seigneur ! Je ne vous verrai pas l’épouse d’un autre ; — il ne voulait qu’allumer la lumière de la douleur — — (Il veut prendre sa main.) Ô éçoutez-moi,
. — écoutez-moi —
—
On revient !
(Elle va vers la maison. Du fond viennent au même moment Mme Halm, Anna, Mlle Skære, Guldstad, Styver et Lind. Pendant la scène précédente, le soleil est descendu, le paysage est dans le crépuscule.)
— Nous aurons le prêtre
dans une minute. Qu’est-ce que tu es devenue ?
— Tu as
l’air tout ahurie.
. — Un peu mal à la tête ; cela va s’en
aller.
. — Et tu restes tête nue ? Va préparer le
thé ; range un peu dans la chambre ; il faut que ce soit bien, car je connais sa femme.
— Connais-tu au juste les opinions
du prêtre ?
. — je ne crois pas qu’il vote l’augmentation
des traitements.
. — Mais s’il venait à savoir quelque chose
des vers que je cache dans mon pupitre ?
. — Cela aiderait peut-être.
. — Je voudrais bien, — car, crois-moi, nous
sommes bien gênés, maintenant, pour nous établir. Les soucis d’amour ne sont pas légers.
. — Eh, que voulais-tu faire dans cette galère ?
. — L’amour est-il une galère ?
{{personnage|Falk