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Obfervations; en les répétant, d’uñe au: vorité qui ne laifsât aucun lieu à Ja moindre incertitude. Il n’a eu que cette occupation depuis le mois d’Aoùût de1739,fion excepte un voya< e qu'il ft en defcendant vers là Mer du Éd, pour découvrir par rapport à fon ni: veau la hauteur abfoluë des montagnes } dont ils ne connoifloient jufques-li que les hauteurs relatives. Enfin, quoiqu'il eût déja un grand nombre d'Obfervations faites avec un Seéteur de 12-pieds de rayon dans les’ mêmes faifons de Éérentes années. confés cutives , & qu'il n'eut par conféquent rierf à craindre ,ni de la parallaxe de l’orbe an- nuel, ni de la nutation de l'axe de la Terre; ni de l'aberration dela lumiere, il crut qu’il falloit terminer l'ouvrage par un expédient : qu'on n’avoit encore jamais employé, mais qui deyoit trancher généralement toutes les diicrés. C'étoir de fe. rendre aux deux extrèmicés de l’arc du Méridien, en fe {épa< rant M. de la Condamine & lui , & d’ob> ferver en même-rems les mêmes Etoiles: Les Obfervations fe faifant les mêmes nuits, ou pour mieux dire, les mêmes inftans , ils étotent sùrs de faifir les Etoiles dans le mê- me point du Ciel, & de réüflir comme À les fixer, malgré tous les mouvemens irré- guliers aufquels elle pouraiess être fu-