Page:Mercure de France - 1744-11.djvu/192

Cette page n’a pas encore été corrigée

F288 MERCURE DEFRANCE.

retentir l’air de cr1s redoubleés de PZive ! Roi, Son Eminence trouva au haut de l’é chelle les troupes ſous les armes , & furt ſa late par leurs Officiers ; elle paſſa ſuc Li gaillard , où les Officiers de la Compagnu des Gardes de la Marine la (alucreanr égale menr ; quaranre de ces Mrs étoienr ſous le armes z 1ls les prélenterent avec tant de gra. ce que le Grand-Maîrre en fac charme ; 1 s’arrêta quelques momens pour voir & ad mirer cette jeune nobleſle , dont pluſicur ſont de notre Ordre , enſuite le Grand-AMal tre entra dans la chambre du Conſeil, à l ; porte de laquelle un Garde Marine croir ex fadtion l’épce nue ; lon Eminence s’’aſlic ſu un faurteiul place fur un tapis de pied ; tou les Grand’Croix étolent aſlis autour de lui une décharge de moufgueterie fut le ſigna d’une falve générale de toute lPartllerk des Vaiſſeaux ; S. E. après quelques momen, d’une converſation polie & agréable, voulw viſiter l’intérieur du’ Vaiſſeau ; tout y étol diſpoſé comme pour le combat ; le Grand : Maitcre alla par tout , examina & parut char : mé de l’ordre & de la proprete de ce bcar _ Navire „11 vint enfuite fur le Gaillard & fi plaça fous un Dais qu’on lui avoit preparé. Tribord. Ce Gaillard formoit alors un (alot magnifique, au fond duquel les Gardcs dl la Marine étoient ſous les armes , & deg :