REVUE DE LA QUINZAINEment enregistrées, pourraient peut-être faire l’objet de comparaisons moins vagues que celles faites jusqu’ici.Aucune statistique n’a été encore tentée des succès auprès des femmes.La statistique médicale de l’armée que le Ministère vient de publier pour l’année 1906 comble ce vide en offrant un élément précis d’appréciation dans ee tableau des maladies de l’amour par arme », page 160. La conclusion du tableau est formulée par le livre même :t* ’Le classement varie-peu dans ses grandes lignes. Les sapeurs-pompiers et la garde républicaine présentent toujours un chiffre hors de proportion avec les autres armes.La moyenne de l’armée est, en effet, de 7,o3 pour mille pour le cas le plus grave. La garde républicaine atteint i4>70 et les pompiers au beau casque le chiffre effrayant de 17,38. Ils ne sont dépassés que par les prisons et pénitenciers et les spahis et autres beaux burnous d’Algérie. La même supériorité spéciale pour le cas bénin, où la garde républicaine (44*78) enfonce les pompiers (43*74) Les zouaves se révèlent peut-être au-dessous de leur réputation avec les chiffres mesquins de 8,37 (cas grave) et 29,54 (cas bénin).Le mépris pour l’infanterie s’atteste par le chiffre de 7,02, qui descend à 5,37 pour les petits chasseurs à pied. Quant à la bureaucratie, le dédain est complet et les secrétaires d’état-major et de recrutement n’atteignent que 2,76 (cas grave) et 10,69 (cas bénin) pour mille.L’Anniversaire de la mort de Paul Verlaine. — Nous rappelons que c’est le dimanche 10 janvier prochain, à 11 heures, que les amis de Paul Verlaine se réuniront au Cimètière des Batignolles.Le déjeuner aura lieu au restaurant Vantier-Vedrine, 7, avenue de Clichy, sous la présidence de Léon Dierx. Prix : 5 francs. Les adhésions sont reçues au Mercure de France.Les Marges, la gazette littéraire de M. Eugène Montfort, vont, nous annonce leur fondateur, reparaître au mois de janvier. Cette nouvelle série sera conçue sur un plan nouveau. M. Eugène Montfort s’est adjoint plu¬ sieurs collaborateurs choisis. Mais de même qu*il était bien chez lui aux Marges, ils y seront bien chez euxl Chacun d’eux y possédera son domaine dont il sera le maître absolu.Dans ces nouvelles Marges, M. Jean Viollis s’occupera régulièrement des romans et M, Edmond Sée du théâtre. M. Louis Rouart parlera des œuvres d’art et M. Emile Vuillermoz de la musique. Enfin une de nos jeunes femmes de lettres célèbres critiquera la littérature féminine.Quant à M. Eugène Monfort, en une chronique dont le titre Mélanges indique à l’avance la variété, il parlera, tour à tour, de vieux ouvrages et de nouveaux. Et dans chaque numéro le lecteur trouvera en outre un conte romanesque ou dè beaux vers.Les Marges paraîtront six fois dans Tannée. On peut dès maintenant écrire au bureau, 5, rue Chaptal, si Ton désire se renseigner sur les condi¬ tions de l’abonnement.
Page:Mercure de France, t. 77, n° 277, 1er janvier 1909.djvu/195
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