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323 MERCVRE DE FRANCE— 16- x i -j908 écrivains théosophes, qui montrent que Pauteur,Mme Sari-Flégier, est très érudite en la matière. Claire Galichon : Souvenirs et Problèmes spirites, gr, in-8, et Amour et Maternité, in-12 (Chacornac). Ces deux ouvrages disent assez, par leurs titres, ce qu’ils renferment, sans qu’il soit besoin ’d’insister- Ils sont écrits dans un style ardent et vibrant qui dénote de profondes convictions chez Mme Claire Galichon. U Envoûtement^ par A.Porte du Trait des Ages, avec préface de Papus, broch. p. in-18 (Daragon). — Curieux et troublant récit d’ une histoire d’envoûtement, suivi de quelques autres assez attrayants. Les An nales thèosophiques (2e et 3e trimestres) publient le texte de quelques conférences remarquables faites au siège de la Société théosophi- que (le Spiritualisme expérimental, par Léon Denis, Médiumnité, occul­ tisme et théosophie, par L. Revel, Saint Paul considéré comme mystique, par Jean Monnier, la Mystique chrétienne, par Le Leu, les M aîtres et VEnseignement thèosophique, p arE . Marcault). Les Entretiens idéalistes publient un ouvrage inédit du célèbre théoso- phe Ballanche : la Ville des expiations. Les héritiersde Michel Savigny continuent à exposerdans VHexagram m e ses idées curieuses et originales. On lit dans VInitiation de très intéressantes études de Papus sur le Médium Miller, de Téder sur les Origines delà Franc-maçonnerie,des Let­ tres à Papus, par le comte de Tromelin, et un article de Durville sur les phénomènes observés par lui dans le dédoublement du corps humain. La Revue générale des Sciences psychiques publie la traduction De la Natu re des choses} de Paracelse* JACQUES I3RIEU. LES REVUES La Revue hebdomadaire : M.M. J, et J. Tharaud expliquent M. Paul Déroulède. “ La Nouvelle Revue : « Hymnes à la nuit » de Novalis. — Hélios et la Pro­ vince : vers de MM. Pierre Vierge et A. Heanequin. — Memento. MM. Jérôme et Jean Tharaud ont tant de ressources qu’ils parvien­ nent à expliquer l’énigmatique M. Paul Déroulède. ils lui consa­ crent une étude sous ce titre : Un entraîneur d’hommés, dans la Revue hebdomadaire (17 et 24octobre). Je n’ai sous les yeux que la première partie de cette monographie... Pour moi, je n’ai jamais vu Ml Paul Déroulède dans sa fonction d’ « entraîneur d’hommes» que dansune circonstance. Permettez-moi de vous la narrer. C ’était aux funérailles de François Coppée. Nous attendions, en masse, dans une allée du .cimetière Montparnasse. Il y avait là les plus vieux amis du défunt, les compagnons de ses pre­ mières armes dans les lettres : Catulle Mendès, Léon Dierx, Emile Bergerat,Armand d’Artois... On attendait de pouvoir saluer le mort descendu au tombeau... Je vis d’un œil presque trop amusé, je dois en convenir, M. Auguste Dorchain passer devant la sépulture ouverte