tument donc à l’idée agréable de voir des maris arriver en poste, pour mettre à leurs pieds une fortune digne de leurs charmes ; & que Paris s’embellissant encore à leurs yeux par cette attente, elles cultivent d’autant plus les talens qu’elles négligent. Cette idée servira tout-à-la-fois à ne pas rendre inutiles les dépenses de leurs parens, & à réprimer la trop familiere ivresse des petits provinciaux qui les obsedent & qui étalent une suffisance fondée sur ce qu’ils s’imaginent être les seuls au monde qui puissent s’offrir comme amans & comme époux.
CHAPITRE DCLXII.
Fêtes champêtres en l’honneur de la Vertu.
Ces fêtes ont été instituées aux environs de la capitale. Salency en a donné l’exemple au reste du royaume.
C’est une institution touchante que de couronner annuellement les vertus obscures