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CHAPITRE DCXLV.

Mémoires de la Société Royale de Médecine.


Chaque jour l’utilité de son institution se fait plus sentir. Le goût du siecle, heureusement dirigé vers les sciences qui intéressent l’homme, s’est occupé de l’art de guérir.

Les médecins répandus dans les provinces, concentrés dans leurs occupations, renfermés dans le cercle de leurs visites, ne se communiquoient point leurs lumieres & vivoient isolés. L’établissement de la société royale de médecine les a réunis en un seul corps. Leurs correspondances avec elle sont devenues un bienfait pour le public, en ce que les découvertes & observations nouvelles sont transmises avec la plus grande promptitude d’une extrêmité du royaume à l’autre.

Aussi-tôt qu’il regne une épidémie, la société royale en est informée, & le traitement convenable est indiqué. On a mis en question