sillon, a rendu ses travaux respectables, a enfanté des lumieres nouvelles sur la culture, la population, l’industrie, le commerce, toutes relatives à la félicité publique. Plus ce mot fera développé, plus grande fera la gloire de l’homme ; & c’est aux écrivains, qui hâtent les progrès de la raison universelle, auxquels on fera redevable du bien qui se fera au nom de ce mot, qu’ils doivent s’appliquer constamment à faire révérer du fond de leur cabinet.
Notre siecle, malgré ses avantages, doit cependant être considéré, moins comme le siecle des vérités, que comme le siecle de transition aux plus importantes vérités. On a été tellement obligé d’abattre, qu’on n’a pas eu le tems de fixer, d’une maniere invariable, des principes solidement établis. Aussi, (faut-il l’avouer ?) regne-t-il encore dans nos opinions quelque chose d’arbitraire & de flottant, qui s’oppose à la perfection de la morale & de la politique.
Présentement que les principales erreurs