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tera des noms & surnoms de tous les dieux de la fable & de l’antiquité. C’est un fatras immense, mais étonnamment docte. De tout ce déluge d’érudition & de mots grecs que personne n’aura eu le courage de lire, mon aspirant tirera sans peine quatre ou cinq dissertations qui obtiendront trois médailles ; & le voilà dans l’anti-chambre de l’académie françoise.

CHAPITRE DCXXXIII.

Du siecle littéraire de Louis XIV.


On le vante perpétuellement dans les journaux, afin de mieux rabaisser les écrivains actuels. Il est tems de les venger. Le siecle de Louis XIV n’a produit que des poëtes sous le nom même d’orateurs. Rien sur la morale politique.

La morale, dont le nom effarouche le plus grand nombre d’esprits, est peut-être la science la plus susceptible des ornemens de