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La Rentiere.

Un peu plus, je pense. Enfin, puisque vous êtes inexorable, allons chez le notaire. Tout cet argent sera donc pour des gens de justice ; mais qu’y faire ? il faut dans ce beau royaume en passer par là.

L’Acheteur.

Enveloppez-vous bien dans votre pelisse, madame. (À voix basse.) Et quel est ce monsieur qui dans ce coin nous a si bien écoutés sans mot dire ?

La Rentiere.

C’est mon factoton ; il n’a pas le sens d’une oie, il n’entend rien ; il portera les sacs…

L’Acheteur.

Ah, bon !… Vous savez que je n’acquiers pas en mon propre nom ?

La Rentiere.

Pierre ou Paul, cela m’est indifférent…