peres indigens brigueroient une place pour leurs fils dans une maison où l’on devoit élever les enfans au sein d’une autre religion que celle de leurs peres.
Cet établissement est dû aux remords un peu tardifs du cardinal Mazarin expirant. Il pensa pouvoir racheter les brigandages de son ministere, en fondant une école publique où l’on enseigneroit à une génération nouvelle à respecter & bénir son nom, si mal famé parmi ses contemporains.
L’intention du fondateur étoit d’en faire un gymnase complet. Il devoit y avoir un manege & des salles d’escrimes ; & c’est en partie d’après ces vues que le plan du bâtiment a été conçu & exécuté. Le manege devoit occuper l’une de ces deux ailes que les bourgeois de Paris, & sur-tout les gens à voitures, regardent de mauvais œil, parce qu’elles resserrent & obstruent la voie publique.
On a supprimé les accessoires, & l’on n’a conservé que la bibliotheque, formée en