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auparavant il avoit fait en autres choses) me firent volontiers rejetter toutes considérations de guain & utilité, que je pouvois faire dans la Guyenne & ailleurs… Pendant le temps de mon service, estant au voyage de la Franche-Comté, Sa Majesté se trouvant mal, d’une difficulté d’urine, me fit l’honneur de m’appeller seul, & me communiquer sa maladie. L’ayant sondé, je recognus qu’il avoit une carnosité au méat urinal, près des prostates, de laquelle (par son commandement) je le traittay à Monceaux, au mois de juillet de l’an 1598 ; & moyennant la faveur & assistance de Dieu, l’en guéris entiérement. C’est une des principales & plus excellentes cures que j’aye mis dans mes Observations chirurgicales dignes de remarque & de mémoire, tant pour la difficulté d’icelle, que pour la personne en laquelle elle a esté faicte, à savoir, le premier Monarque du monde… »

Cette étrange épître dédicatoire rappelle les services du fils de l’auteur, aussi