truire des piliers dans les endroits qui le demandent. On ne croiroit pas combien, par ce moyen, l’on a découvert de mal qui ne se seroit manifesté qu’après quelqu’accident fâcheux.
Deux cents particuliers ont anciennement exploité leurs terreins. Chacun a fermé l’ouverture de sa carriere. Plusieurs de ces carrieres ont été réunies ; quelques-unes sont restées entourées de masses. Pendant la premiere année de travail on regardoit ces masses comme non fouillées : mais l’expérience a fait connoître ce vice, & l’on a adopté le systême de deux galeries qui seroient suivies à travers le roc & les enfoncemens, une à chaque côté de la rue. Elles bordent les maisons, & sont consolidées par des piliers bâtis de droite & de gauche, dont l’un est placé sous les murs de face qui sont sur la rue. Par ce travail on réunira toutes les rues, & l’on sera en état de faire connoître aux particuliers le dessous de leurs propriétés. Le projet du gouvernement est de forcer chacun