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qui, attaché à la personne du ci-devant duc d’Orléans, dirigeait la révolution vers le but unique d’un changement de dynastie en faveur de ce prince et de sa postérité.

Dans tout ce qu’on a dit, dans tout ce qu’on pourrait dire encore de cette faction, ce qui étonne le plus, c’est qu’elle ait pu naître, s’étendre et se faire redouter jusqu’à la mort de son héros.

Il semble aujourd’hui qu’il suffisait de le nommer, pour dissoudre les complices de son ambition, et pour imprimer sur leur nom une honte éternelle.

Cela est si vrai, que la moitié des Parisiens et les deux tiers des Français rangent parmi les fables que la peur ou l’esprit de parti ont imaginées, la faction des Orléanistes.

Comment se persuader, en effet, que des intrigans habiles aient concouru, avec les amis de la liberté, à briser violemment l’antique système politique et administratif, parce qu’il consacrait tous les abus, et qu’il n’opposait au suprême pouvoir aucune digue, pour remettre ce même pouvoir dans les mains d’un homme mille fois plus distant du trône par ses vices et ses basses inclinations, qu’il n’en était près par sa naissance.

L’ambition des uns, la cupidité des autres parmi les chefs, ne résolvent pas cet étonnant problème.