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sans cesse les plus faux, les plus méchants ou au moins les plus aveugles des hommes.


LE DIVORCE
Gravure en couleurs du temps, sans nom d’auteur.

L’institution du divorce, le sacrement de l’adultère, vient à l’appui de ce désordre. Elle seconde puissamment la pente au libertinage, entretenu par les excès de la gourmandise et de la bonne chère, par l’usage journalier des spectacles, des bals et de ces dissipations frivoles dont il n’y a aucun exemple chez aucun peuple de la terre.

Cette multitude de théâtres naturalise la paresse, tue les arts et les métiers qui demandent quelque suite, paralyse les bras, effémine les esprits et cesse d’être un divertissement à force d’être répétés. Il n’y a plus de jours de loisirs