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a servi à anéantir ses qualités héroïques.

Aubry.

Nous avons les insinuations des confessionnaux…[1]

Guincestre.

C’est là qu’il faut le peindre comme un homme qui détruiroit la dernière messe dans Paris, s’il montoit une fois sur le trône.

Aubry.

Bien dit… Mais, avouez que c’est un bon peuple, un peuple benin, que celui qui ne craint rien tant au monde que de n’avoir plus de messes. Préférer la famine à cette privation, & repousser des victoires avec un tel prétexte, est un prodige non moins étonnant… Ce qui doit nous inquiéter le plus, c’est cette prétendue abjuration de saint Denis.

  1. Les confesseurs exigeoient des pénitens qu’ils regardassent le décret de la Sorbonne, qui excluoit Henri du trône, comme un oracle du Saint-Esprit, & qu’ils eussent à s’y conformer aux dépens de leur vie.