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Mad. Hilaire.

Arrêtez… on vient… ils sont plusieurs… prêtons l’oreille.

Hilaire pere, avec exclamation.

Ah, bénis soient les ministres du Seigneur !… Quoi ! tu ne reconnois pas leurs voix ?… Eh ! ce sont nos défenseurs, nos amis, nos consolateurs… C’est le ciel qui les envoie. Je ne sors qu’après les avoir entendus… Reste, mon fils, reste… Ils nous apportent sans doute d’heureuses nouvelles ; car ils ne viennent jamais ici sans nous prêter le courage & les lumieres qui les animent et les guident.

Mad. Hilaire.

Oui, toujours des espérances & rien de plus… Que vont-ils aujourd’hui nous annoncer ?

(Hilaire pere va leur ouvrir la porte, les reçoit & les salue affectueusement.)