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selle Mercœur, et surtout une nouvelle historique.

— J’ai peu de temps à moi dans ce moment, monsieur, où je m’occupe de mon roman de Quatre Amours ; cependant, si vous n’êtes pas trop pressé, et si vous pensez qu’une nouvelle de moi puisse ajouter au plaisir de vos abonnés, vous pouvez être sûr que je ferai tout pour leur être agréable ; seulement je regrette de ne pouvoir vous fixer au juste, ou à peu près du moins, l’époque où je pourrai vous livrer la nouvelle que je vous promets pour votre Salmigondis. »

Elle s’occupa néanmoins, sans tarder, des moyens d’accélérer la promesse qu’elle venait de faire ; car, sitôt que nous fûmes à la maison, elle me dit :

— « Çà, voyons, maman, tenons conseil… Tu l’as entendu ; j’ai promis à M. Fournier une nouvelle historique pour son Salmigondis… Quelle époque de l’histoire me conseilles-tu de choisir ?… Penses-tu que je