venait d’écrire) ; non, tu n’as pas mal fait, tu as bien fait au contraire, bien, très bien, tout aussi bien que je pouvais le désirer ! mieux peut-être !
— Et pourquoi donc pleures-tu ?
— Pourquoi, mon enfant ? C’est que la joie comme la peine s’exprime quelquefois par des larmes ; mais je t’assure, ma bonne petite, que je suis heureuse, bien heureuse ! … Oh oui ! je l’étais !… quelle différence des larmes si douces que je versais alors à celles que je répands aujourd’hui ! Tiens, lui dis-je, en lui posant la main sur le cœur, c’est là qu’est placé le bonheur de ta mère… Penses-tu, ma bien-aimée, que je puisse jamais être malheureuse ?
— Non ! si ton bonheur dépend de moi… Eh bien ! tu ne sais pas ce que je ferai ?
— Non.
— Demain, quand nous irons à la messe, je demanderai à Dieu qu’il me donne beaucoup de talent ; je le lui demanderai de si bon cœur, qu’il faudra bien, je t’en réponds,