tour à sa proie palpitante, il faut qu’elle le dévore en entier
— Prenez un peu d’amour-propre : si l’ambition est une arme offensive, l’amour-propre est un bouclier contre lequel s’émousse plus d’une flèche ennemie lancée par le vice.
— Oui, l’amour-propre est trop souvent confondu bien à tort avec la vanité qui n’en est que l’abus. C’est pour l’âme une sentinelle avancée ; elle jette son cri d’alarme, et la vertu se tient sur ses gardes.
— La paresse.
— Ne nous arrêtons pas. La paresse n’est qu’une léthargie continue, une paralysie morale ; c’est une mauvaise conseillère.
— La bienveillance.
— Oui, car la bienveillance décèle les vertus de l’âme, comme le parfum qui trahit la présence d’une fleur inaperçue.
— L’égoïsme.
— Allons plus loin : l’égoïste est comme