ou faisait du linge. Jamais elle ne manquait d’offrir ses actions à Dieu. Ce fut dans ces occupations qu’elle atteignit l’âge où M. de Guiani, qui n’avait jamais cessé de l’aller voir au couvent, devait lui montrer l’italien. Il convint avec la supérieure du jour et de l’heure qu’il lui donnerait, ce qui fut remis au lendemain.
Voilà donc Herminie devenue l’écolière de son oncle, qui ne pouvait s’empêcher d’admirer avec quelle facilité elle saisissait les difficultés de sa langue. Quelle satisfaction pour la bonne madame Angello, qui assistait toujours aux leçons de sa fille, de voir le développement rapide de son esprit et de son jugement !
M. de Guiani lui fit faire en même temps un cours de géographie et d’histoire ; la fable ne fut point oubliée, et tout cela était plutôt un amusement pour elle qu’un travail fatigant, car ses leçons lui paraissaient toujours trop courtes. M. de Guiani, qui découvrait