MM. de Caylus et d’Entragues, a donné et reçu le défi.
— Eh ! ma mère, Caylus pouvait-il faire autrement que de l’envoyer ? quelle patience aurait tenu contre les continuelles insultes de ces messieurs les Guisards ? Pouvait-il endurer tous ces outrages, qui ne passaient par lui que pour venir jusqu’à moi ? Quoi que vous en disiez, ma mère, c’est son amitié pour moi qui l’a mis où il est, et sa mort m’impose obligation de regrets et de vengeance.
— De vengeance ! Ainsi vous punirez M. d’Entragues d’avoir eu la chance favorable en jouant sa vie au sort des armes. Oubliez-vous qu’un duel, c’est un coup de dé ; que dans cette partie le gagnant n’a pas apporté plus de traîtrise au jeu que le perdant ? Laissez-lui son gain d’existence, il est légitime…
— C’est grande méprise au sort qu’il le soit… Mais vous m’avez fait réfléchir : à vous écouter, ma mère, vous me faites re-