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ACTE V.

Le théâtre représente un cachot. Jane est seule ; elle a la tête posée sur la table dans l’attitude d’une personne endormie. Elle se lève en criant et cherche sur son front.

Scène PREMIÈRE.

JANE, seule et criant.

Ôtez ce diadème, ôtez-le, ôtez-le-moi !
(Elle cherche sur son front.)
Ah !… mais je n’en ai plus, c’était un vain effroi.
J’ai cru que vers le trône il me traînait encore.
C’était un songe horrible… Ô Dieu ! toi, que j’implore,
Donne-moi le courage, oubli de la douleur ;
Ton immortel regard voit au fond de mon cœur.
Tu le sais, de ses vœux la paisible innocence
Ne t’a jamais, hélas ! demandé la puissance.
Ciel ! Marie… [1].


  1. Voilà tout ce que j’ai retrouvé des derniers actes, quoiqu’il y en eût beaucoup de fait ; mais Élisa avait tout déchiré.