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Du terrible lion, qu’on verrait de ses dents
Déchirer du chasseur les membres palpitans ;
Puis, vainqueur dédaigneux, calme et fier dans sa joie,
Le laisser aux vautours comme une indigne proie !
Mais tu peux le braver, dans ton lâche transport :
Car il est pris au piège, et tu ris sur le bord !
ALY.
Au nom de votre roi, Zégris, qu’on le saisisse !
Que l’on cherche partout s’il n’a pas de complice !
Et s’il refuse ici de marcher sur vos pas,
Appelez à votre aide, et…
ABENHAMET.
Ne m’approchez pas !
Non ! puisque c’est ainsi que le sort en décide,
(À part.)
Je vous suis. Dieu suprême, as-tu sauvé Séide ?
(Il sort avec les Zégris. La toile tombe.)
FIN DU DEUXIÈME ACTE.