Page:Mercœur - Œuvres complètes, I, 1843.djvu/500

Cette page n’a pas encore été corrigée

        Pilote habile et tutélaire,
Si vous disiez aux flots d’apaiser leur courroux,
        Aux vents de dompter leur colère ;
        Si, poussant ma barque légère,
Un zéphir bienfaisant, au souffle calme et doux,
Seul respirant sur l’onde où je vogue incertaine,
        Vers quel bord le destin m’entraîne,
Je pouvais sur la rive aborder, grâce à vous,
Ma voix, de vos bienfaits consacrant la mémoire,
Dans ma reconnaissance, au charme inspirateur,
Heureuse, j’essaîrais d’acquitter par la gloire
        Ma dette envers mon bienfaiteur !


(1832.)