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LES
ITALIENNES,
POÉSIES
PAR ÉLISA MERCŒUR DE NANTES,
DÉDIÉES
À M. LE VICOMTE ALBAN DE VILLENEUVE-BARGEMONT.

 

Sous le ciel où Virgile a moissonné des roses,
Au souffle du zéphir, nacelle, emporte-moi !
Sur le sol d’Italie il est des fleurs écloses,
            Douce mer, courbe-toi !

Qu’un son tremblant encore obtenu de ma lyre
Guide comme l’aimant le nocher attentif :
Qu’il comprenne, s’il peut, ce luth et mon délire,
            Penché sur mon esquif.

Élisa Mercœur.
 

1 Volume in-8.

PARIS.