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NOTICE
SUR LES ITALIENNES.

 

Ce souffle dévorant, ce souffle inspirateur,
Qui, du feu qu’elle enferme agrandissant ta flamme,
            Ainsi qu’un rayon créateur.
Semble échappé du ciel pour féconder une âme !

Élisa Mercœur.
 

Le désir de voir l’Italie s’enferma dans l’âme d’Élisa presque aussitôt que la vie dans son sein C’était ordinairement sous ce ciel si pur et non sous celui d’Espagne, qu’elle bâtissait ses plus beaux châteaux. Heureux privilège de l’imagination qui, sans le secours de l’art, élève ou fait crouler à son gré les monumens et les palais des rois.

Un jour qu’Élisa ne paraissait rien voir de ce