Baigna ton sol de sang français
Versé par la main fraternelle.
Puissent-ils, résignés à la réalité,
Ces esprits turbulens dont l’ardente espérance
Au-delà du possible avec fureur s’élance,
Mieux instruits par la vérité,
Cessant de demander au ciel qu’il réalise
Leur chimère d’égalité,
Comprendre que la liberté
Du Peuple et du Pouvoir consacrant la franchise,
Pour tracer leurs devoirs et protéger leurs droits,
Juste comme Thémis, et forte comme Hercule,
Le front calme et la main sur le livre des lois,
Comme dans la chaise curule,
Peut s’asseoir sur le trône à la droite des Rois !
Dans un remords sublime, au pouvoir salutaire,
Qu’au joug de la raison se ployant désormais,
Tes enfans rougissant des coupables excès
De leur parricide colère,
Éteignent le flambeau de leurs divisions,
Et s’embrassant unis sur le sein de leur mère,
Écrasent sous leurs pieds l’hydre des factions.
Quand tu réponds par la victoire
À ceux qui t’accusaient de faiblesse ou de peur,
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