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SOUHAITS À LA FRANCE.

          Le Temps au Passé qui l’entraîne
Jette encore un anneau détaché de sa chaîne ;
Un An vient de mourir, un autre naît… Salut
Au premier de ses pas sur la route des âges.
Dans ce jour consacré par l’oubli des outrages,
Où les cœurs de leurs vœux échangent le tribut,
Permets qu’obéissant au transport qui l’inspire,
          Une humble fille de la lyre,
D’une voix plus hardie, ose exprimer les siens,
Formés pour ton bonheur, ta gloire et ta puissance ;
          mon Pays ! ô noble France !
          Accepte mes vœux citoyens.

          Que l’oubli d’une ombre éternelle
Enveloppe ces jours de deuil et de forfaits
Ces jours où des partis la fatale querelle