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DEMAIN.
Ah ! laissons un bandeau pour parure au destin. |
Élisa Mercœur. |
Chaque flot, tour à tour, soit qu’il sommeille ou gronde,
Emporte mon esquif où le conduit le sort ;
Et, passager sans nom sur l’océan du monde,
Je m’éloigne incertain de l’écueil ou du port.
J’ai vu s’enfuir le but de qui pensait l’atteindre ;
J’ai vu ce qu’au sourire il succède de pleurs :
Combien de purs flambeaux un souffle peut éteindre :
Ce qu’un baiser du vent peut moissonner de fleurs.