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LA
GLOIRE ET L’INDIGENCE.
ODE.
Du mortel indigent coupable de génie, |
Élisa Mercœur. |
Le mérite élancé du sein de l’indigence |
Le Brun. |
Je n’ai donc plus que toi, lyre, ma seule amie ;
Des sons, des chants encor, tes hymnes, sont ma vie.
Ta voix, l’écho de l’âme, est une voix du ciel :
J’oublie en t’écoutant le poids de ma misère ;
Je souffre moins alors, et, dans la coupe amère,
Ma bouche croit trouver quelques gouttes de miel.