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INCERTITUDE.
Sans songer chaque jour à celui qui doit suivre, |
Élisa Mercœur |
Sous le ciel où Virgile a moissonné des roses,
Au souffle du zéphyr, nacelle, emporte-moi !
Sur le sol d’Italie il est des fleurs écloses,
Douce mer, courbe-toi !
Qu’un son tremblant encore obtenu de ma lyre
Guide comme l’aimant le nocher attentif,
Qu’il comprenne, s’il peut, ce luth et mon délire,
Penché sur son esquif.
Pour lui rendre à son tour les chants de sa patrie,
Ces chants qui sont une âme, un langage divin,
Aplanis, douce mer, sous ma barque chérie,
Ton limpide chemin.