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Il semble qu’un lien l’attache sur le cœur.
Vois ; mon regard te parle, il est plein de douceur :
Dis-moi donc, mon ami, ne peux-tu le comprendre ?
Il était prêt à se trahir,
Le secret que devait t’expliquer mon silence.
Il s’échappait : timide en ta présence,
Ma bouche se referme et n’ose plus s’ouvrir.
Bien tendrement la tienne a dit : je t’aime !
Lorsque ce mot si doux fut prononcé par toi ;
Méchant, c’est mon secret que ta bouche elle-même,
Comme un écho du cœur, t’a révélé pour moi.
Tu le connais ; et peut-être parjure,
Un jour, hélas ! tu le décèleras :
Petit ami, je t’en conjure,
Si tu le sais, ne le dis pas.
(Décembre 1825.)