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leur comprendre s’il se peut, pour les rendre sensibles à mon malheur, tout ce que je souffris lorsque j’entendis prononcer : Élisa est morte !
Morte !… ce mot dit toute ma douleur !
Morte !… ce mot a déchiré mon cœur
Ce mot horrible et me glace et m’accable
Morte si jeune ! oh ! c’est épouvantable !
Je n’avais que ma fille, elle était tout mon bien !
Elle est morte, grand Dieu morte !… je n’ai plus rien !
Ah que du moins son nom trouve dans le cœur des bonnes et vertueuses jeunes filles la vie du souvenir !…