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À L’ÉCHO.

 
Déjà tel qu’un rêve elle s’est effacée ;
Elle dort maintenant.
Élisa Mercœur.
 


Echo ! toi qui, comme la vie et la mort, passes tous les seuils, franchis tous les espaces, retourne dans les lieux où tu fis entendre l’horrible vérité qui me tue : que la mère d’Élisa Mercœur n’avait plus d’enfant; fais savoir à tous les bonnes et vertueuses jeunes filles que je leur dédie les Mémoires que j’écris sur la vie de celle qui travaillait sans relâche pour soulager ma misère et que la mort a surprise au milieu de ses nobles et pieux travaux. Dis aussi aux mères si heureuses de posséder leurs filles, si