L’âme inquiète et tout émue,
On l’accuse, et pourtant on se dit à son tour :
Oh ! c’est bien mal… Mais elle est si jolie !…
Jeune Gabrielle-Marie !
Fille charmante, au regard enchanteur,
En témoignant cette vaine frayeur,
Peut-on le prouver davantage
Combien nous chérissons l’image
Que nous rendent tes yeux, ta grâce et ta candeur.
Je regrette beaucoup de ne pouvoir joindre aux vers ci-dessus que quatre de ceux qu’Élisa avait faits précédemment sur la première chanteuse. Mais je n’ai pu m’en rappeler davantage ; j’ai eu beau feuilleter tous les papiers qu’elle m’a laissés, il m’a été impossible, malgré mes recherches, d’en trouver ni la copie, ni le numéro du journal où ils furent insérés le 5 ou 6 septembre 1825.
Quand sa flexible voix, si légère et si tendre,
Modulait doucement des sons harmonieux,
Le zéphyr attentif se taisait pour l’entendre,
Et tout pour l’écouter était silencieux.