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I

PARIS


Les oiseaux voyageurs sont venus de nouveau s’abattre sur le toit rustique.

Ils vont passer dans ce doux asile de Quintigny seulement le temps nécessaire au repos de leur aile fatiguée, puis ils reprendront courageusement la volée en se dirigeant vers un but désormais déterminé.

Charles Nodier part le premier ; sa femme ne tarde pas à le rejoindre, quoique le ressouvenir encore douloureux de l’accident du Simplon, et l’organisation fort imparfaite des moyens de communication entre la Franche-Comté et Paris, à l’époque dont je parle, imposent neuf jours de