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vierge déchue, et se mêlent aux baisers des adieux. Ah ! du moins, celui qui la possédera, ce ne sera pas quelque homme inconnu amené par le hasard, et dénué peut-être de force ou de courage. Un héros seul, un héros ignorant de la peur, s’approchera de BrUnnhilde endormie, car son sommeil sera entouré d’une effroyable barrière de flammes inextinguibles ! Et voici que tout le fond de la scène s’embrase, et que dans l’orchestre, preste, subtile, aiguë, frémissante aux pointes des choses, la mélodie de Loge, dieu du feu, —ce thème qui saute, glisse, lèche, pique et crépite en tourbillons prompts, — jaillit, s’éteint, se rallume et se développe enfiu dans un furieux triomphe.

Indiquer dans cette œuvre telle partie supérieure à d’autres, ou signaler ce qui