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LES OISEAUX BLEUS

bien contents ; mais ils ne se chagrinaient guère si on ne leur donnait rien. Ils en étaient quittes pour se coucher à jeun. Ce n’est pas une grande affaire d’avoir l’estomac vide quand on a le cœur plein ; les meurt-de-faim ne sont pas à plaindre, à qui l’amour offre, la nuit, sous les étoiles, le divin régal des baisers.