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des toilettes, on trouverait peut-être quelqu’un de très convenable qui serait bon pour vous, ne regarderait pas à la dépense. Eh bien, les demoiselles sages ont des idées dans ce genre-là… avec des différences. Le monde qu’elles rêvent, c’est un Mabille où l’on trouve des maris.

Dans le couvent où j’étais, on pensait tellement au mariage, et celles qui n’étaient pas très jolies ou pas très riches avaient une si belle peur de coiffer sainte Catherine, que c’étaient, la nuit et le jour — la nuit surtout, — des prières à nos patronnes et des vœux à la bonne Vierge, pour être sûres de trouver un mari dès qu’on rentrerait chez ses parents.