Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
e vous ai dit dans ma dernière causerie
que nous parlerions aujourd’hui de
la Revue fantaisiste qui fut le premier
des journaux parnassiens, et j’ai dû vous
avertir que son histoire serait à la fois très
sérieuse et très frivole. Très frivole surtout.
Incomplet encore en ce temps-là, composé
de quelques jeunes hommes, presque des
enfants, non soumis à la grave direction des
maîtres, le groupe des poètes nouveaux se distinguait surtout par la témérité des opinions, et